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Des chercheurs de plusieurs pays africains sont présents à la 11e édition du colloque sur la recherche en informatique et en mathématiques.

Les chercheurs en informatique «sont les plus prolifiques» en Algérie avec trois publications par an. C’est Abdelhafid Aourag, directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui l’a confirmé, hier, lors du colloque africain sur la recherche en informatique et en mathématiques appliquées qui tient sa 11e édition à Alger.

M. Aourag a souligné à cette occasion que l’Etat algérien «a investi dans 19 universités pour créer des centres de calcul intensif dans le but de développer des supercalculatrices». Ce qui permettra, d’après ses dires, de figurer dans le top 100 de l’informatique.
L’un des grand défis à relever dans le domaine de la recherche scientifique est d’«établir la présence et la place de l’Algérie dans le domaine du calcul intensif», a estimé M. Aourag, rappelant que notre pays était, dans les années 1980, «parmi les leaders» en la matière. Et d’ajouter : «Des moyens sont mobilisés dans le but de relever les défis en matière de soutien et de consolidation du développement des TIC par la concrétisation des projets lancés et en cours, notamment dans le domaine spatial et en calcul de haute performance.» L’informatique est «un domaine d’excellence» pour la recherche. Elle constitue par conséquent une priorité pour l’Etat algérien, a indiqué M. Aourag à l’ouverture de ce colloque.

Il a souligné, en outre, la nécessité de créer une «synergie» entre les pays africains en matière de TIC, affirmant que l’Algérie «peut être la locomotive de ce développement» à condition que les Africains manifestent leur volonté de coopérer. Un programme «riche et diversifié» est au menu de ce colloque de quatre jours, au quel participent des chercheurs de plusieurs pays africains spécialisés notamment dans la bio-informatique, le calcul scientifique, les méthodes numériques et les systèmes d’information décisionnels.
Il convient de préciser que le programme comporte 62 communications scientifiques sélectionnées parmi 166 articles soumis et des conférences animées par des spécialistes de renommée internationale.

 

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