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Les recommandations ayant couronné ce séminaire de deux jours ont convenu aussi de "privilégier", dans un premier temps, comme facteur "principal" un coût d'équipement individuel "attractif", c'est-à-dire le moins élevé possible.
La question du contenu des nouvelles chaînes est également qualifiée de "fondamentale" pour susciter au maximum l'intérêt des téléspectateurs vers la TNT, est-il souligné.
"Cet élément doit impérativement être inclus dans la stratégie numérique car il est aussi important, sinon plus que les questions technologiques qui ne sont pas la première préoccupation du téléspectateur", ont recommandé les experts nationaux et étrangers.
Sur le plan technique et afin de faciliter au maximum le succès et la pénétration du premier multiplex TNT en privilégiant l'accès du consommateur au moindre coût, ces experts ont confirmé que le meilleur choix possible est la norme DVB-T MPEG2.
Sur un autre plan, il est recommandé de prendre en compte les aspects juridiques liés aux droits d'auteurs et droits voisins de même que la mise en place d'une industrie de production ainsi que la formation des acteurs appelés à préparer les contenus.
La stratégie préparée par un Comité national de stratégie numérique doit ainsi inclure des possibilités futures d'évolution qui seront mises en œuvre ultérieurement et selon les besoins et les décisions du gouvernement, selon ces recommandations.
Ces décisions peuvent concerner l'augmentation de la qualité (TVHD), l'augmentation du nombre de programmes, la télévision vers les mobilesà
Par ailleurs, un calendrier de mise en œuvre précis des premières étapes doit être établi et publiquement, incluant le développement du réseau pour le premier multiplex, les dates de démarrage de nouveaux programmes, l'implication des secteurs de l'industrie et du commerce pour la prise en charge des équipements de réception nécessaires et tout autre élément utile.
Cette stratégie doit inclure aussi les perspectives d'extinction de la TV analogique, étape indispensable pour que l'économie générale du pays puisse tirer pleinement parti du dividende numérique dans les années à venir, est-il noté.
ALGER [Aps 5/11/09]
Cet ancien projet est enfin devenu opérationnel pour le seul service du citoyen, indique Mnaouer Abdelghani, l'officier de l'état civil de l'APC de Maghnia, qui supervise personnellement l'activation dudit projet, déjà annoncé il y a quelques années et qui consiste à gérer l'état civil au moyen d'un réseau informatique moderne et sophistiqué.
Ici, à Maghnia-ville, de fortes tensions étaient régulièrement constatées aux abords immédiats de l'APC, principalement au niveau du nouveau service de l'état civil, pourtant très spacieux, mais depuis la mise en service opérationnelle de ce projet, ces tensions se sont en grande partie estompées, poursuit notre interlocuteur.
Il déplore, cependant, encore de nombreuses carences dans son service qui enregistre journellement un taux variant de trente à cinquante naissances/jour. Le seul établissement hospitalier à être équipé d'un service maternité est celui de Maghnia, précise notre interlocuteur et, bien entendu, les gens arrivent de toutes les daïras avoisinantes pour y accoucher.
Pour la seule période du 01/01/09 au 31/10/09, le service de l'état civil de l'APC a enregistré pas moins de 3 100 naissances, 1 167 mariages et 463 décès, nous fait-on savoir. Il citera notamment l'indisponibilité des formulaires réservés aux achats et ventes de véhicules. Ce qui nous crée très souvent de nombreux incidents et désagréments au niveau de ce guichet, explique M. Mnaouer dont le service emploie à peine 26 agents.
La section restauration et maintenance des registres de l'état civil est le pilier central de ce service, elle assure la sauvegarde de plus de 900 000 actes. Notre travail consiste en la restauration, la numérisation et le scannage des registres.
Plus de 50% de ces actes ont été à ce jour paraphés par le tribunal et remis en service, nous déclarent assez fièrement les deux jeunes informaticiens de la section, MM. Sekkak B. et Behiri A./Khalek, qui n'ont pas l'air de rechigner devant la lourde tâche qu'ils ont acceptée à la seule fin de bien servir le citoyen. Ces deux derniers nous précisent en outre que cette plate-forme souple et ergonomique pour la gestion de l'état civil offre à ce service la possibilité d'avoir la totalité des actes existants de toutes les familles.
L'interface est bilingue et permet de délivrer des actes en langue arabe ou française sans retaper de nouveau les informations tout en préservant une copie digitale de l'acte qui a servi à identifier ou authentifier ce dernier.
Par ailleurs, un module de statistiques permettant d'avoir une vue exhaustive sur l'évolution de la population en termes de mariage, naissance, décès, divorce... pouvant être perçu comme un indicateur social de la vie de la commune y figure et ses références peuvent être bénéfiques pour toute action de développement en général, expliquent nos jeunes interlocuteurs. M. Belkheïr N., un gérant de société d'Oran rencontré au guichet des légalisations de signature, n'en finit pas de tarir d'éloges sur la qualité et la rapidité des prestations de ce nouveau service et il félicite sur son passage la plupart des préposés aux guichets.
L'ordonnance de l'espace et des guichets réservés aux administrés de différents sexes, aux personnes handicapées ou à celles en provenance d'autres wilayas du pays ne semble, cependant, pas suffire à contenir l'anarchie chronique qui règne sur ces interminables queues de contribuables exténués par le poids des contraintes administratives qu'ils cherchent à contourner par tous les moyens.
Par : ALIMOUSSA Jamal
La vente de Smartphones dans le monde atteindra les 180 millions d’unités en 2009, surpassant les ventes d’ordinateurs portables en termes d’unités. Actuellement, les Smartphones représentent 14 % des ventes globales de périphériques mobiles, mais Gartner prévoit que d’ici à 2012, ils représentent environ 37 % des ventes mondiales de portables et les recettes des ventes de Smartphones devraient atteindre 191 millions de dollars d’ici 2012, soit plus que les dépenses sur les ordinateurs portables, qui devraient atteindre 152 millions de dollars en 2012. Gartner va plus loin et nous dit qu’à partir de 2009, les dépenses des utilisateurs sur les Smartphones vont commencer à dépasser les prévisions concernant les ordinateurs portables grand public.
Selon Gartner, la part cumulée des vendeurs PC (Apple exclu) du marché du Smartphone a été stable à moins de 1 pour cent par an. À la fin de 2009, Gartner prévoit que tous les principaux vendeurs de PC annonceront au moins une présence sur le marché des Smartphones. Tout le monde s’accorde à dire que le Smartphone est l’outil de la convergence et qu’il devient de plus en plus puissant et rapide, ce qui fait que les fabricants d’ordinateurs ne peuvent se permettre d’ignorer ce marché en plein boom, mais qu’ils devraient s’adapter au marché, car, ne l’oublions pas, les marchés du Smartphone et de l’ordinateur portable sont régis par des règles différentes en matière de marketing et de vente des produits, bien qu’ils s’adressent pratiquement aux mêmes clients.
L’autre sujet préoccupant pour les fabricants d’ordinateurs, c’est le cycle de vie d’un produit et il est clairement identifié qu’un Smartphone a un cycle de vie plus court d’un laptop. La croissance des ventes de Smartphones est due au fait que ces derniers sont basés sur la plateforme de Windows Mobile qui a attiré les utilisateurs professionnels, mais cela commence à changer, puisque d’autres plateformes, à l’image d’Androïde, commencent à pointer du nez. Aussi, les vendeurs de PC devront relever de nombreux défis pour travailler’ sur ce segment tel que l’adaptation des offres et un positionnement pour le consommateur professionnel, un design de mode et un cycle de vie court, ce qui demandera aux fabricants de revoir leur copie sur le comportement d’un consommateur.
Ce robot, à l’apparence humaine, a été baptisé Ibn Sina, du nom du philosophe et scientifique musulman du 11e siècle, Avicenne. « C’est le premier humanoïde du monde à parler l’arabe », affirme à l’AFP Nikolaos Mavridis, chercheur grec, dont l’équipe a mis au point ce robot. « Il nous permet d’effectuer des recherches et c’est aussi un outil d’éducation parce que les étudiants aiment travailler sur lui », ajoute-t-il. M. Mavridis, diplômé du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui anime une équipe de douze étudiants, soutient que le robot peut être facilement utilisé comme réceptionniste ou vendeur. « Il peut faire plusieurs choses par lui-même : répondre à deux questions de présentation, se connecter sur internet pour chercher une information et montrer sur son écran des produits proposés à la vente », poursuit-il. « Nous pourrons bientôt faire de lui un réceptionniste ou un assistant vendeur dans un centre commercial. Avec une équipe de cinq (chercheurs), on peut y arriver en six mois », indique encore M. Mavridis.
« On l’a déjà mis au travail pendant une journée entière au centre commercial d’Al Aïn », une ville-oasis de l’émirat d’Abou Dhabi, se réjouit le chercheur, estimant qu’il pourrait réduire le besoin en main d’œuvre. Ibn Sina, haut d’environ 1,50 m, a été habillé d’une robe et d’un turban pour ressembler au vrai philosophe qui est né à Boukhara dans l’Ouzbékistan actuel. Quand il s’exprime en arabe classique, son visage change d’expression. La partie mécanique a été conçue par la firme Hanson Robotics tandis que le programme a été élaboré par M. Mavridis, qui y a travaillé avec son équipe pendant plus d’un an. Ibn Sina peut « voir », reconnaître des objets, répondre à des questions, transcrire un discours et en assimiler le contenu, affirme M. Mavridis. Le laboratoire a été approché par nombre de sociétés qui s’intéressent au robot qu’elles veulent utiliser comme réceptionniste ou vendeur, selon lui. Le projet a été financé directement par le souverain d’Abou Dhabi et président des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane.
L’argent, 200 000 dollars, a été utilisé pour développer la technologie à la base de la mise au point du robot et à d’autres projets de recherche. Selon la société Information Data Corporation (IDC), les dépenses sur les technologies de l’information aux Emirats arabes unis doivent s’accroître de 12,4% entre 2008 et 2013 et dépasser 1,83 milliard de dollars à la fin de cette période. Le marché des technologies de l’information a déjà dépassé 1,02 milliard de dollars l’année dernière, selon l’IDC.
La 31e Conférence internationale sur la protection des données et de la vie privée qui s’est conclue vendredi après trois jours de débats, a permis de dégager un consensus entre de grands pays occidentaux pour poser des garde-fous en matière de compilation et d’échanges de données à caractère personnel, alors que le boom d’internet suscite d’importantes craintes en la matière. Les organismes publics en charge de la protection des données personnelles, qui ont participé à cette conférence, sont d’accord pour que les données ne soient compilées qu’avec l’accord « libre, clair et in formé » des personnes concernées et que les données soient détruites après leur utilisation. « Cet accord a bénéficié de l’appui actif de la société civile et de l’industrie », s’est félicité Artemi Rallo, directeur de l’Agence espagnole de protection des données, qui organisait la conférence. Les participants espèrent que leur « résolution de Madrid » servira de base pour une future norme.
Mais plusieurs participants se sont montrés sceptiques compte tenu des différences importantes entre pays en matière de législation sur ce thème. « On a franchi une première étape, mais on a une longue marche, une très longue marche pour arriver à une valeur juridique contraignante commune », a commenté le Français Alex Turk, président de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil). Avec le boom d’internet, les sources d’informations en matière de données personnelles se sont multipliées, ce qui soulève des craintes pour la protection de la vie privée. A noter que la ministre américaine chargée de la Sécurité intérieure Janet Napolitano, des représentants d’agences de protection des données de 50 pays et des dirigeants d’importantes sociétés internet comme Google ou Facebook ont participé à cette 31e Conférence internationale sur la protection des données et de la vie privée.
Les lois sur la protection des données varient beaucoup d’un pays à l’autre, a souligné mercredi Artemi Rallo Lombarte, le directeur de l’Agence espagnole de protection des données personnelles, organe de contrôle indépendant et organisateur de cette 31e conférence. « Mais ces différences sont loin d’être un obstacle, elles devraient au contraire nous permettre de nous améliorer en matière de protection des droits grâce à une convention globale pour la protection de la vie privée et des données personnelles », a-t-il ajouté lors de l’inauguration de cette conférence. « C’est l’un de nos principaux objectifs ». Un large consensus international existe déjà sur la nécessité de demander leur accord aux usagers pour tout transfert international de données, ont indiqué les organisateurs. D’autres conférences de ce genre ont déjà eu lieu à Strasbourg, Hong Kong, Sydney et Montréal.
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[APS]
Fini les longues files et heures d’attente, vous voilà inscrit à l’enseignement à distance en ligne. Ou presque. Car cette nouvelle opération lancée par l’Office national de l’enseignement et la formation à distance (Onefd) a été victime de son succès. Les pré-inscriptions à l’enseignement à distance en ligne, qui ont débuté au mois de sepwembre dernier, devaient initialement se terminer le 31 octobre. Seulement voilà... « Nous continuons de recevoir les dossiers d’inscription... », explique M. Missoum, secrétaire général de l’Onefd. « Au départ, je paniquais, car je ne comprenais pas comment inscrire mon fils, et les rumeurs fusaient de toute part, selon lesquelles il n’y avait qu’un seul cybercafé à qui l’Office avait donné l’exclusivité pour les inscriptions, témoigne un parent d’élève rencontré au Centre régional d’enseignement à distance. Mais une fois sur place, je me suis rendu compte que l’opération d’inscription était très facile et que je n’étais pas dans l’obligation de me déplacer. » Sadek Brahimi, le chef du centre régional d’Alger, se frotte les mains.
« La demande est tellement importante que cela lève toute équivoque sur l’opération expérimentale. » Cette année, l’Office a enregistré 350 000 personnes. « Nous commençons à numériser les esprits, et ce en initiant les candidats désireux de poursuivre leurs études avec l’outil informatique », explique Mohamed Bouazizi, chef du département NTIC. Pour le candidat, tout se fait à partir d’un ordinateur. Il ouvre un compte puis remplit un formulaire sur le site de l’Office. Le mandat de la poste de 2 000 DA, pour le paiement des frais de scolarité « à distance », a été négocié récemment avec le ministère de la Poste et des Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication. Une fois le dossier rempli, il doit être envoyé au centre régional dont dépend le candidat.
« Le problème qui se pose et que les parents d’élèves procèdent eux-mêmes à l’enregistrement de leurs enfants, ce qui entrave le processus que nous avons mis en place », poursuit Mohamed Bouazizi. En temps réel, la demande est traitée au niveau des centres régionaux, où travaillent quelque 35 informaticiens, qui, à leur tour, transmettent l’information au centre principal qui contrôle et valide l’ensemble du processus. « Nous essayons de limiter les coûts en permettant aux candidats de ne pas se déplacer », ajoute le chef du département NTIC. Par ailleurs, le secrétaire général explique, que le centre utilise une méthode hybride : les cours sont soit dispensés à l’aide de livres, soit au moyen de CD multimédias. « Le contenu sera incessamment mis en ligne où il sera possible de le télécharger. »
Objectif : assurer un minimum de savoir à tous les candidats, marginalisés du système scolaire, handicapés ou incarcérés (ceux de niveau inférieur à la 6e année primaire dépendent, quant à eux, du Centre national d’alphabétisation). Le plus vieux candidat, cette année, est né en 1934. « J’ai dû demander à mon équipe de revoir les formulaires électroniques pour qu’il puisse s’inscrire ! », confie Mohamed Bouazizi. Les élèves reçoivent donc un pack de livres ou de CD chaque trimestre composé soit de livres soit de CD multimédias et interactifs conçus par les équipes de l’Onefd. Pour rappel, les certificats sont reconnus par la Fonction publique. Un arrêté interministériel a été signé dans ce sens. De nombreux nouveaux agents de l’ordre auraient ainsi bénéficié de ce genre d’enseignement, afin de pouvoir intégrer les rangs de la DGSN.
Pas moins de 10 000 enseignants collaborent avec le Centre d’enseignement à distance, d’ailleurs, un forum de discussion en ligne a été créé pour qu’élèves et enseignants puissent échanger des informations. En coulisse, une quinzaine d’ingénieurs informaticiens travaille avec, il est vrai, du matériel un peu vétuste et des programmes... piratés ! « Malheureusement, le centre ne dispose pas des moyens nécessaires pour l’achat de logiciels coûteux. » La performance inégalée, réalisée par ce département, reste la constitution d’un fichier informatisé de quelque 350 000 candidats qui n’existe dans aucun autre ministère. L’année prochaine, le centre compte améliorer sa prestation et passer définitivement au « tout en ligne »
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Grâce à sa première université, Djillali-Liabès de Sidi Bel-Abbès, l’Algérie s’est classée à la 4 116e place dans le fameux classement de Shanghai qui compte 6 000 universités dans le monde. Une autre université, celle de Tlemcen, se situe à la 4 143e place. Le classement 2009, qui a été établi le 31 octobre, fait la part belle aux État-Unis. Ainsi, à titre d’exemple, les 3 meilleures universités de la planète sont américaines (Harvard, Stanford et Berkeley). Sur les 10 premières, 8 sont américaines et sur les 50 premières, 40 sont des États-Unis. Le classement africain est entièrement dominé par l’Afrique du Sud, puisque pas moins de 12 universités de ce pays sont classées sur les 15 premières. En termes de présence, l’Algérie se tire plutôt bien avec 11 universités retenues dans le top 100 africain.
Les abonnés de l’opérateur historique se plaignent surtout de la chute du débit durant les heures de pointe sur la Toile. Les efforts d’AT pour améliorer la qualité de son service semblent buter surtout sur une explosion de la demande.
Un groupe de jeunes internautes algériens vient de lancer une pétition sur le net pour une amélioration de l’ADSL en Algérie.
« Vous êtes algérien, vous êtes abonné à l’ADSL, que ce soit Fawri, Easy ou Anis, il est probable que vous souffrez de la saturation et de la très mauvaise qualité de la connexion. Si vous avez un débit très bas par rapport à celui que vous avez payé, si vous êtes obligé de vous connecter la nuit pour profiter d’un bon débit, vu que dans la journée c’est catastrophique (...), alors SIGNEZ», lit-t-on dans cette pétition disponible depuis trois semaines sur le web. Les jeunes internautes estiment avoir droit à un service technique compétent avec de vrais ingénieurs disponibles tous les jours de la semaine.
Quelque 1.100 internautes algériens ont déjà apposé jusqu’à aujourd’hui leurs signatures sur cette pétition et le nombre des signataires progresse au fur et à mesure.
La pétition a suscité un engouement sans précédent parmi les jeunes internautes, en témoignent les commentaires laissés par les signataires.
Des centaines de commentaires sont envoyés par les internautes pour dénoncer la qualité de service jugée «médiocre » par la plupart des signataires. « On veut une connexion de qualité », écrit cet internaute. Un autre ajoute : « La connexion est catastrophique (...). Tous les pays avancent, nous on revient en arrière ». Un troisième parle d’une grave chute de débit durant tous les soirs et jusqu’à des heures très tardives.
Du côté d’Algérie Télécom, on justifie ces perturbations fréquentes de la connexion ADSL par une saturation de la bande passante. La demande actuelle dépasse largement les capacités d’Algérie Télécom en dépit des investissements colossaux consentis par l’opérateur pour améliorer ses prestations. Le problème a commencé en fait en avril 2008, suite à la décision de l’ancien ministre de la Poste et des Technolo-gies de l’information et de la communication de réduire de moitié les tarifs de la connexion ADSL. Conséquence directe de cette démocratisation des prix : la demande sur le net a carrément explosé en Algérie.
La réduction de 50% des tarifs de la connexion ADSL, décidée le 20 avril 2008, a permis au grand public de bénéficier de ce service mais au détriment de la qualité de service.
Cette politique de promotion de l’usage de l’internet au profit du grand public a également fait subir des pertes aux opérateurs publics et privés de haut débit. La perturbation de la connexion est due essentiellement au fait que le nombre de connectés est supérieur aux capacités de la bande passante.
L ’autre cause de ces perturbations devenues trop fréquentes ces dernières semaines est le litige commercial opposant AT au fournisseur de services internet Eepad. Algérie Télécom avait déconnecté la société privée Eepad en raison du retard cumulé par ce provider pour le payement de ses redevances estimées à 3,5 milliards de dinars. Les 35.000 abonnés du provider connu par sa filiale Assila Box se sont ainsi trouvés du jour au lendemain sans connexion. Les négociations pour le rétablissement de la connexion entre les deux parties qui se trouvent dans l’impasse depuis plusieurs mois avaient finalement poussé l’opérateur historique à s’engager à prendre en charge tous les abonnés de l’Eepad. Conséquence : ces 35.000 nouveaux abonnés qui viennent s’ajouter au réseau AT ont faussé tous les calculs de l’opérateur historique. Résultat : la bande passante cède régulièrement devant le rush des internautes, en particulier durant la journée et les premières heures de la soirée.
L ’installation de nouveaux équipements pour améliorer les capacités de la bande passante est désormais nécessaire. Le ministre de la Poste et des TIC, Hamid Bessalah, a reconnu d’ailleurs fin octobre dernier l’existence de contraintes engendrant des dérangements fréquents. Il a expliqué que le goulot d’étranglement se situe au niveau du réseau d’accès, qui représente plus du tiers des investissements.
A noter que le nombre de lignes d’accès internet ADSL, qui est actuellement de 400.000 lignes, atteindra 1,2 million abonnés dès la fin de cette année. Plus de 700.000 nouveaux abonnés se sont ainsi connectés à la grande toile en 2009.
Un peu bousculé par Google et ses Google apps ces derniers temps, Microsoft a décidé de régir en développant sa propre plateforme de cloud-computing, Azure. C’est un virage à 180°C pour la firme américaine, mais aussi pour les programmeurs qui voit les portes de nouvelles méthodes de travail à grand pas ! Si Azure est est uniquement réservée au programmeurs et n'est pas destinée à héberger des logiciels grand-publics, c'est un premier pas pour Microsoft.
Concrètement,la nouvelle mouture de Visual Studio n’est pas disponible en cloud, elle nécessite toujours l’installation du logiciel sur son poste de travail. Mais en lui apportant des améliorations telles que l’implémentation d’outils de compatibilité avec Sharepoint 2010, Microsoft a résolument décidé de rendre son logiciel de programmation plus collaboratif.
Think collaborative !
L’image d’Epinal du programmeur codant en C++ dans une cave (presque) sans lumière aura fait long feu ! La compatibilité avec SharePoint, logiciel de travail collaboratif pourrait bien changer la donne, en permettant à des programmeurs, non seulement d’intégrer leur travail au sein d’une équipe mais aussi de travailler par projet, tout en étant géographiquement distants.
Alors bien sûr, le collaboratif, c’est depuis longtemps la méthode de travail des programmeurs qui font de l’open-source et du libre.
Pourtant, au sein des entreprises ou dans les DSI, les programmeurs ne sont pas toujours intégrés dans des projets plus globaux. Permettre à l’outil de travail, Visual Studio, de s’insérer dans les projets plus globaux est donc loin d’être anodine puisque son utilisation suppose, que les programmeurs fassent désormais partie intégrante des projets. C’est donc toute une organisation du travail qui pourrait être revue dans les services.
Un code en dur léger comme un nuage
Mais avec les évolutions de Visual Studio, Microsoft espère aussi propulser sa plateforme Azure sur le devant de la scène. Car avec le succès des Google Apps, le cloud-computing a le vent en poupe. Microsoft se devait bien de sortir sa propre plateforme pour contenir son bouillonnant concurrent, Google. C’est chose faite puisque Microsoft a dévoilé Azure hier, à l’occasion Professional Developpers Conference de Los Angeles. Mais à la différence de Google, Microsoft a d’emblée choisi d’attaquer le marché professionnel, non seulement en communiquant peu auprès du grand public, mais aussi en proposant une compatibilité des logiciels professionnels avec la plateforme. Car c’est au travers d’Azure que cette nouvelle mouture de Visual Basic devrait montrer toute sa puissance.
L’utilisateur sera d’abord invité à développer son application dans Visual Studio. Un plug-in permettra de reproduire l'environnement d'exécution d'Azure, ce qui permet de tester le code, toujours en local. Le déploiement de l'application consiste à monter le code sur la plate-forme Azure, encore via le portail. Visual Studio devient donc la pierre angulaire d’Azure.
Le choix de proposer Visual Basic n’est d’ailleurs pas anodin, puisque ce sont bien les professionnels qui vont profiter en premier de ces avancées !
En ouvrant aux entreprises la possibilité d’héberger leurs logiciels propres en mode Saas, Microsoft mise sur un système souple et ouverts aux besoins des entreprises.
Reste à voir si les utilisateurs réguliers trouveront suffisamment d’intérêt à ces nouvelles fonctionnalités !
En savoir plus sur le site de Microsoft Azure
Les distraits et les malchanceux béniront sans doute l’arrivée d’un module de récupération de document, même si vous n’avez pas cliqué sur « Enregistrer ». Office gardera avec bienveillance et pendant plusieurs jours vos documents, même si vous ne les avez pas enregistrés.
Autre nouveauté, ce sont les Office Web Apps. A l’image des Google Apps, les Office Web Apps, permettront de créer, d’éditer et de visualiser des documents en ligne. Mais la vraie bonne nouvelle, c’est aussi que ces mêmes documents seront aussi accessibles depuis les téléphones mobiles. Office a donc parié sur la mobilité puisque l’on pourra créer un document puis l’éditer en ligne, depuis son ordinateur ou son mobile. L’éditeur américain a bien saisi les enjeux que représente le web-mobile aujourd’hui. Notons que les utilisateurs de Windows Live auront un accès gratuit aux Web Apps.
Invitez-vous en backstage
Mais la véritable nouveauté, c’est bien sûr le très attendu module backstage ! Partagé par toutes les applications, ce module permettra de gérer les actions sur tous les documents : allant de l’enregistrement, impression, partage, gestion des droits, propriétés avancées, publication sous forme de WebApps dans Sharepoint ....
Pour en savoir plus, consultez le blog officiel d’Office 2010, Backstage 2010
Les migrations se font de manière automatisée et à distance mais après que les systèmes aient été testés. Pour vérifier la compatibilité des systèmes en place, évaluer le coût du transfert et les risques encourus, les experts certifiés Microsoft de la société ont mis en place un environnement test.
Profiter de la migration vers Windows 7 pour faire le ménage
C’est en substance ce que conseille Olaf Heyden, membre du board de T-Systems en charge des opérations ICT : « « Pour beaucoup d’entreprises, il serait judicieux d’entreprendre un nettoyage et de standardiser les systèmes durant la migration de Windows 7, pour réduire les coûts et améliorer la sécurité comme la disponibilité. »
Les experts d’IDC prévoient la migration vers le nouveau système d’exploitation d’au moins la moitié des grands comptes IT. Dans tous les cas, grandes entreprises ou PME, des vérifications de compatibilité et une vraie préparation à la migration semble une étape essentielle pour la réussite du projet.
Cette ouverture aux autres alphabets va dans le sens de pressions exercées par de nombreux pays depuis cinq ans, impatients de pouvoir circuler sur le web dans leur propre langue. « Sur les 1,6 milliard d’internautes, plus de la moitié utilise une langue qui n’est pas écrite dans l’alphabet romain » précise Rod Beckstrom, président de l’Icann.
Ces IDN (Internationalized Domain Name), testés depuis trois ans par l’Icann, pourront être enregistrés à compter du 16 novembre. Qu’ils soient écrits en arabe, persan, hébreu, cyrillique, chinois, japonais, coréen, grec, hindi (nord de l’Inde) ou tamil (sud de l’Inde). En revanche, ils ne devraient pas être appliqués avant la moitié de l’année 2010. « C’est le plus gros changement technique d’Internet depuis son invention », estime Peter Dengate Trush, président du conseil d’administration de l’Icann.
La commission européenne semble satisfaite par une proposition de Microsoft améliorant sa proposition
initiale, faite en juillet dernier et qui était d'ouvrir une fenêtre lors que la première connexion à Internet, pour
proposer à l'utilisateur le choix entre Internet Explorer, Firefox, Opera, Safari et Google Chrome
Avec cette nouvelle proposition, Microsoft présentera une fenêtre à l'utilisateur expliquant ce qu'est un
navigateur Internet, et une liste des navigateurs qu'il est possible d'installer, et à côté de chacun des
navigateurs ainsi énumérés, un bouton "En savoir plus", conduisant l'utilisateur vers de plus amples
informations.
Cette formule séduit la commission européenne qui va maintenant consulter les manufacturiers. Cette fois, un
accord définitif semble tout proche.
Le magazine de développement Programmez!
Rédigé le jeudi 08 octobre 2009 par Frédéric Mazué
Oracle 11g r2: travailler moins pour gagner plus
Tel pourrait être le slogan d’Oracle en présentant en France la version 2 de Oracle 11g, la base de données leader du marché. L’éditeur en a profité pour rappeler les multiples rachats dont Sun il y a quelques mois. L’objectif de l’éditeur est de proposer une approche complète aussi bien technique, applicative que métier.
Sur la base de données, Oracle 11g r2 introduit beaucoup de changement. Un mot d’ordre : réduction des coûts, de l’administration, du stockage. Cette r2 a l’ambition d’amélioration les performances moyennes d’un facteur 10, de diviser par deux le temps d’administration ou encore de réduire le stockage et les besoins en stockage. Tout ceci passe pour de nouvelles fonctions. Une des fonctions phare est partitionnement dynamique en cluster. Le serveur assigne à la volée le ou les serveurs pour telle table et de découper les tables trop importantes pour augmenter les performances. Il s’agit aussi de mieux utiliser chaque serveur du cluster et éviter un gaspillage des ressources. Bref, le slogan « acheter du matériel pour augmenter les capacités » ne tient plus. Cela passe aussi par une consolidation de l’analyse des données et de business intelligence que cette r2 renforce et intègre dans le SGBD. La gestion dynamique du stockage et la compression sont là pour mieux utiliser le volume de stockage et faire du stockage utile et non du stockage statique, consommateur inutile de ressource.
Plusieurs questions annexes restent poser et auxquelles Marx Townsend (vice président database product management Oracle) a tenté de donner des éclaircissements :
- - Quid de la version gratuite Express : elle devrait être disponible d’ici un an
- - Quel avenir pour MySQL : pas de commentaire pour le moment. Nous faisons l’analyse que MySQL peut attaquer un marché échappant à Oracle : la TPE et PME, segments sur lesquels Microsoft s’attaquent fortement avec SQL Server. MySQL pourrait être un redoutable concurrent et favoriser l’implantation d’Oracle
- - Oracle s’ouvrira-t-il à d’autres plates-formes Cloud que Amazon : pas pour le moment.
- - Une édition en ligne à l’image de SQL Server est-elle prévue : rien de prévu sur ce domaine.
- - Suite au rachat de Sun, va-t-il avoir une migration d’Eclipse vers Netbeans : pas de précisions sur cette question.
Actualité des SSII - Rédigé le mardi 22 septembre 2009 par François Tonic
Programmez! le magazine de développement.
Noop, un Java expérimental estampillé Google
Google vient de lancer Noop, un nouveau langage encore au stade expérimental, qui s'exécute avec une machine virtuelle Java. A partir de sources Noop, trois possibilités:
- Traduire le code en sources Java
- Interpréteur les sources Noop qui est alors un langage de script
- Compiler sources en byte-code Java
Google présente Noop comme un langage à la syntaxe claire, aisément lisible pour l'humain qui pourra facilement maintenir le code, un langage au typage fort, avec un mécanisme d'exceptions, sans sucres syntaxiques trompeurs, avec des classes qui contiennent leurs méta-données etc, etc.
Un discours mille fois entendu déjà Qu'est-ce que Noop introduit vraiment ? D'après Google l'injection de dépendances (façon Spring), ou l'intégration des tests, dès la conception du langage.
Bref tout ceci n'est pour l'instant pas très excitant semble-t-il. Cela ressemble tellement à Java, C# et compagnie. Quel intérêt de réinventer sans cesse la roue ?
Mais peut être Noop nous réserve-t-il quelques bonnes surprises. Nous ne manquerons pas de le suivre dans son évolution.
Site : http://code.google.com/p/noop/
Rédigé le vendredi 18 septembre 2009 par Frédéric Mazué
Programmez! le magazine de développement
Ce système de filtrage constituera une balise devant l’accès aux liens dangereux du réseau Internet, a indiqué à cet effet M. Nadjib Badache, directeur général du Centre de recherche sur les informations scientifiques et techniques (CERIST), lors d’une rencontre sur les crimes liés aux technologies de l’information et de la communication. Il a précisé que ce système «permettra de sécuriser l’échange d’informations entre les entreprises nationales et les opérateurs privés à travers le réseau Internet». De son côté, M. Abdelkader Henni, directeur de la modernisation de la justice auprès du ministère de la Justice, a évoqué les différentes dispositions de la loi portant règles particulières de prévention et de lutte contre les infractions liées aux TIC, adoptée récemment par le Parlement. Il a rappelé à cet effet que cette loi prévoyait des dispositions liées à la surveillance électronique, l’enregistrement des contenus ainsi que des procédures relatives à la perquisition des établissements qui ne peut être effectuée que sur autorisation de la juridiction compétente dans les cas qualifiés d’atteinte probable à un système informatique ou de menace à l’ordre public. Pour sa part, M. Malik Si M’hamed, directeur de cabinet au Conseil national économique et social (CNES), a souligné la nécessité de protéger l’information en ligne d’autant qu’elle constitue «un capital». Pour Bachir Halimi, chercheur algérien résidant au Canada, la cybercriminalité est un phénomène étrange à la société algérienne, soulignant à cet effet l’importance de mettre en place un plan pour la formation de spécialistes dans ce domaine. De son côté, Kamel Addi, directeur d’un laboratoire de recherche au Canada, a insisté notamment sur l’action de sensibilisation car, a-t-il estimé, l’expérience algérienne en la matière «est encore embryonnaire». Le commissaire de police Mostefaï a rappelé que le citoyen peut se présenter au commissariat de police quand il est victime de cybercriminalité, ajoutant que la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) assurait ces dernières années des cycles de formation au profit des enquêteurs dans ce genre de crimes.
R.N (La Tribune)