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L’Algérie à la 6e place avec 2 millions d’utilisateurs de Facebook
Malgré une croissance mensuelle de la communauté estimée à 21%, soit environ 350.000 utilisateurs de plus chaque mois, les Algériens s’avèrent peu nombreux sur Facebook comparés à leurs pairs arabes. Avec 2 millions d’utilisateurs, contre 1,2 million l’an dernier, ils sont à la 6e position. C’est aussi la position qu’occupe l’Algérie en Afrique en termes d’utilisateurs du plus grand réseau social du web alors qu’au niveau mondial elle est à la 52e place, derrière la Tunisie. Notre pays occupe, en effet, la 6e place arabe devant la Jordanie et le Liban mais loin derrière l’Egypte qui détient la palme d’or en matière de nombre d'utilisateurs arabes, suivie de l'Arabie saoudite, le Maroc, les Émirats arabes unis et la Tunisie. Cela dit, par classement de l’importance des membres du réseau Facebook par rapport à la densité de la population, le Qatar se trouve à la tête des pays arabes avec un taux d’utilisation de 59,7%, suivi par les Emirats 42%, Bahrein 36,9%, le Liban 23,4%, la Tunisie 20%, l'Egypte 16,5%, le Maroc 7,6%, l'Algérie 4,6% et la Libye 4,5%.
Et du point de vue de la meilleure utilisation du réseau, la Tunisie se présente comme le pays arabe qui a exploité au mieux les réseaux sociaux, notamment Facebook, pour provoquer la révolution, a révélé une récente étude de l'Institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed). « Même si elle se classe au 5e rang arabe par le nombre d'utilisateurs de Facebook rapporté à la population (20%), la Tunisie est le pays arabe qui a le mieux utilisé les réseaux sociaux pour provoquer la révolution », indique l’étude de l’observatoire présidé par le Tunisien Radhi Meddeb, à laquelle ont participé plusieurs chercheurs sur le Maghreb contemporain et économistes à l'Agence française de développement (AFD).
Au début de l’année en cours, Facebook comptait plus de 20 millions d'utilisateurs dans le monde arabe contre quelque 30.000 blogs en 2005, note l'étude de cet observatoire qui souligne, par ailleurs, que la Tunisie et l'Egypte font partie des pays sud-méditerranéens où le poids du secteur des Tic est parmi les plus élevés de la région contre à peine 5% dans les pays qui luttent encore contre la destitution de leurs pouvoirs (la Syrie, le Yémen, la Libye). Sans établir un lien direct entre l’utilisation des Tic et les révolutions arabes, les enquêteurs attribuent en partie, tout de même, le renversement des régimes en Tunisie et en Égypte à l’accessibilité des moyens de communication et des médias à un grand nombre de citoyens.
Alors qu’on estime que 42,5% des internautes algériens sont présents sur Facebook, une autre étude, algérienne celle-là, menée l’an dernier par les entreprises IDEATIC et med&com, spécialisées respectivement dans les solutions logicielles et le conseil en webmarketing, sur les usages et les perceptions des internautes algériens a fait ressortir de son côté que les utilisateurs des réseaux sociaux en Algérie sont orientés à 70% vers Facebook.
L’échantillon de 18.064 internautes interrogés, pendant quatre semaines a confirmé le constat d’un léger rééquilibrage pour ce qui est du sexe des internautes en faveur des femmes qui représentaient 30% des internautes. Par tranche d’âge, les jeunes sont toujours les plus nombreux à se connecter régulièrement à Internet, et les 26-35 ans arrivent en tête avec 31,1%, suivis des 20-25 ans à 29,4%, les 15-19 ans à 17,2 %, les 36-45 ans à 12,3%, les 46-59 ans à 6,8%, les 10-14 ans à 2,1 % et les plus de 60 ans à 1 %.
Hamida B.
55% des internautes algériens ont un niveau d’études supérieures
Les internautes algériens ont pour l’écrasante majorité un niveau d’études supérieures à raison de 55,3%, contre 25,0% avec un niveau lycée (seconde à terminale), 6,6% de diplômés de l’enseignement professionnel, 8,4% de niveau CEM et 1,5% de personnes peu instruites. A hauteur de 25%, les internautes algériens sont des étudiants et 37% des cadres. La répartition géographique des usagers de l’internet a aussi connu des changements grâce aux politiques de développement de l’ADSL qui a généré une meilleure pénétration de l’Internet comparé aux années précédentes où l’étude révélait une concentration au Centre. Alors que cette dernière région comptabilisait à elle seule plus de 50 % des internautes en 2009, l’année 2010 a été marquée par un rééquilibrage des chiffres au profit d’autres régions du pays, notamment l’Ouest avec 21, 8% en 2010 contre 15,68% en 2009. Il en est de même pour le Sud qui est passé de 9,36% d’internautes à 12,4%. Sur un autre plan, les internautes algériens figurent dans la catégorie des «Internet addicts » puisqu’ils sont 66,7% à se connecter plusieurs fois par jour, 40% d’entre eux allant jusqu’à se connecter plus de 20 heures par semaine. Les nouveaux adeptes sont également nombreux avec 20% des internautes qui se connectent depuis moins d’un an. Ce qui laisse les auteurs de l’enquête conclure que l’internet a encore de beaux jours devant lui.
Le domicile reste le lieu de connexion privilégié puisqu’ils sont 77% à se connecter depuis leur habitation. Plus de 50% des foyers équipés regroupent au moins trois utilisateurs. Si le type de connexion privilégiée est l’ADSL pour 84,7% des installations, le débit quant à lui reste à la traîne, 52% des internautes disposant d’une connexion égale ou inférieure à 256Kbits/seconde, ce qui est largement insuffisant pour le type de contenus proposés aujourd’hui sur Internet, que ce soit des vidéos, des jeux... Alors que les étudiants sont très nombreux à se connecter, force est de constater que les structures d’enseignement ne suivent pas puisqu’ils ne sont que 9% à se connecter depuis leur lieu d’études. Il a été révélé également que l’internet qui a connu une progression dans la société algérienne est devenu la première source d’information des internautes, loin devant les médias traditionnels. A 74%, les internautes algériens déclarent préférer Internet comme outil d’information. Plus de 75% se connectent pour lire la presse, 68% pour lire le courrier électronique et 53% pour télécharger films et musique.
H. B.
"Réunion du Comité Sectoriel Permanent"
du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Bousmail (UDES) les 12 et 13 décembre 2011
Le Comité Sectoriel Permanent (C.S.P.) du MESRS tiendra sa deuxième session pour l'année 2011, les 12 et 13 décembre à l'UDES. .
L'ordre du jour de la session portera sur les points suivants :
1) Elaboration de la nouvelle loi sur la recherche (2013-2017) et mise en place des groupes de travail ;
2) Projets PNR: mise en place d'une cellule de réflexion sur l'évaluation ;
3) Finalisation des évaluations des 320 nouvelles propositions de création d'entités de recherche et validation des résultats de l'opération ;
4) Examen des modalités d'évaluation des bilans triennaux 2009-2010-2011 de 400 laboratoires de recherche concernés;·
5) Bilan des audits des 63 laboratoires de recherche ;
6) Examen des propositions de budgets triennaux des laboratoires de recherche pour la période 2012-2013-2014;
Les membres du CSP sont priés de communiquer la confirmation de leur participation par email :
labo@nasr-dz.org,
par téléphone ou par fax au : (00.213).21.63.81.01.
MDN/MESRS
Deuxième rencontre des chercheurs algériens résidents
à l’étranger sur le thème du
"Développement des Technologies Avancées"
Alger, 6-7-8 décembre 2011
Programme de la rencontre en cours de finalisation
Le Ministère de la Défense Nationale en Collaboration avec la Direction Générale de la Recherche Scientifique et du Développement Technologique organise la seconde rencontre des chercheurs algériens résidents à l’étranger, sur le thème des Technologies Avancées & Technologies de Défense.
Cette rencontre se tiendra du 6 au 8 décembre 2011, au niveau du Cercle National de l’Armée. Elle traitera du déploiement et de la mise en œuvre d’une recherche stratégique au service du développement socio-économique du pays, en ciblant particulièrement le secteur de la recherche de défense et celui de la recherche duale.
A ce titre, la rencontre visera essentiellement à approfondir la réflexion, définir et proposer les options susceptibles de développer une stratégie « recherche de défense - recherche civile » en conjuguant les synergies des chercheurs nationaux activant à l’étranger et ceux résidents dans le pays pour le déploiement d’une industrie de défense. La rencontre comportera des conférences plénières portant sur des thèmes d’actualité en matière de technologies avancées et débattra, au sein d’ateliers spécialisés, des problématiques du développement technologique et industriel de défense.
OBJECTIFS ET THEMATIQUES DU SEMINAIRE :
Sous le thème générique des technologies avancées, cette rencontre avec les chercheurs algériens résidents à l’étranger abordera, sous forme de conférences plénières, les domaines d’intérêt suivants :
- matériaux et énergétique,
- nanotechnologie,
- électronique et optoélectronique,
- informatique et Intelligence artificielle,
- technologies de l’information et de la communication,
- systèmes robotisés.
La rencontre comportera également des ateliers qui débattront des problématiques du développement de la recherche stratégique en Algérie à partir des réussites et des performances de cette recherche au niveau des pays où ils se trouvent et des potentialités, tant humaines qu’industrielles, existant en Algérie. Les ateliers spécialisés seront organisés autour des thèmes directeurs suivants:
- Atelier n°1 : Stratégies et concepts du travail collaboratif: point de situation et propositions;
- Atelier n°2 : Réseaux d'experts: modes d'organisation et de fonctionnement, approches opérationnelles;
- Atelier n°3 : Recherche stratégique et veille technologique de défense: repères actuels et projections futures;
- Atelier n°4 : Les mécanismes financiers de la recherche collaborative transfrontalière;
- Atelier n°5 : Etudes prospectives et anticipation technologique en matière de RD et d'industrie;
- Atelier n°6 : Réflexion sur les objectifs du plan stratégique de la recherche de défense pour le moyen et le long terme.
Ces thématiques restent non exhaustives et peuvent être complétées par d'autres sujets de réflexion.
A cette rencontre organisée avec la participation active de la Direction Générale de la Recherche Scientifique et du Développement Technologique du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, participeront des responsables de structures de recherche nationales ainsi que des chercheurs nationaux et des cadres du système national de recherche, dont les activités sont en relation avec les thématiques et les objectifs de ladite rencontre.
DATE ET LIEU DE DEROULEMENT DE LA CONFERENCE:
Cette rencontre se déroulera du 06 au 08 décembre 2011 au niveau du Cercle National de l'Armée, Béni-Messous.
INFORMATION:
Pour tout renseignement ou information complémentaire, Email : "competences@nasr-dz.org"
Les derniers chiffres viennent d'être dévoilés, ça y est, le navigateur cher à Google vient de devancer Firefox et de prendre ainsi la deuxième place du classement juste derrière Internet Explorer. Désormais, Firefox détient 25.21% de parts de marché et Chrome 25.67%. Attention cela dit, il n'y a pas que Firefox qui a enregistré une baisse. Même le numéro un a vu ses parts de marché passer de 48.16% en novembre 2010 à 40.46% en novembre 2011. Loin derrière Firefox, on retrouve Safari de Apple (5.92% de parts de marché) et Opera (1.82%).
Bref, c'est une belle ascension que connait Chrome. Rappelez-vous de l'année 2010 où le navigateur n'affichait que 13.35% de parts de marché.
Optez pour une carrière dans la recherche:
1200 postes de recrutement ouverts pour l'année 2012
Dossier à envoyer par email avant le 31/01/2012
Dans l'optique de renforcer les centres et unités de recherche en personnel chercheurs et de soutien, La DGRSDT annonce le recrutement pour l'année 2012 de:
Nombre de poste Catégorie Diplôme exigé
400 Chercheurs permanents Magister, Doctorat
300 Ingénieurs de recherche Magister, Doctorat
300 Ingénieurs Ingénieur, MasterII
200 Techniciens supérieurs TS, DEUA ou equivallent
Dans les spécialités suivantes:
- Mécanique,
- Electronique,
- Informatique,
- Sciences des Matériaux,
- Biotechnologie,
- Biologie,
- Agriculture,
- Génie Electronique,
- Génie des Procédés,
- Génie Industriel,
- Avionique,
- Physique,
- Chimie
Les personnes intéressées peuvent télécharger et envoyer leur dossier complet (formulaire renseigné + copie de diplôme) à l'adresse électronique suivante: recrut@nasr-dz.org
PARIS- Le marché des nouvelles technologies de l’information et de la communication en Algérie où l’introduction de la téléphonie 3G est attendue pour 2012, est jugé « très porteur » par le directeur général Afrique du réseau social professionnel Viadeo, Chams Diagne, dont l’entité, basée à Paris, a pris part au Salon Med-IT organisé fin septembre à Alger.
"Cette année, nous avons été partenaires du 1er évènement dédié au web +la semaine du web à Alger+ et du Salon Med-IT. Ces évènements nous ont permis de rencontrer tous les grands acteurs de ce marché très porteur", a-t-il indiqué à l’APS.
Pour le responsable de Viadeo Afrique, l’intérêt porté à l’Algérie s’explique par les ½grandes avancées » accomplies dernièrement par le pays en matière de TIC avec l’arrivée prochaine de la 3G.
"Cela va avoir un impact fort sur l’économie, comme c’est déjà le cas dans d’autres économies africaines qui l’ont déjà déployée. L’adoption de l’outil internet évolue également assez vite", a-t-il soutenu, affirmant que la "valeur ajoutée" d’un partenariat avec l’Algérie serait surtout de "permettre à tout professionnel algérien de pouvoir gérer sa réputation professionnelle en ligne".
Permettre aux recruteurs d’approcher à la fois, les algériens résidant en Algérie et les algériens résidant à l’étranger, et permettre aux entreprises de communiquer de façon très ciblées auprès des algériens d’Algérie, et des algériens vivant à l’étranger sont les autres paramètres que viaduc compte développer avec l’Algérie, selon son représentant pour l’Afrique.
"A l’échelle mondiale, le potentiel de professionnels actifs est de l’ordre de 500 millions, versus 40 millions de professionnels membres de Viadeo dans le monde entier aujourd’hui. Si nous ramenons cette projection uniquement sur le marché algérien, nous-y comptons à date, 220 000 membres, versus une population active en Algérie de près de 11 millions : la marge est plutôt très importante", a-t-il indiqué.
A la question de savoir pourquoi un tel intérêt pour l’Algérie, M. Diagne a expliqué que Viadeo, par fidélité à sa stratégie de développement multi-locale dans les pays émergents, s’est rapproché du marché à haut potentiel que représentent les pays africains et a ouvert un premier bureau sur le continent en mars 2011, à Dakar au Sénégal pour la zone Afrique de l’ouest et centrale francophone, en attendant l’ouverture prochaine dans un pays du Maghreb un autre bureau pour la zone MENA.
Sur l’expérience "pilote" du bureau de Dakar, il s’est félicité des témoignages "très positifs" de membres africains quant à cette présence locale.
"A ma connaissance, Viadeo est à ce jour, le seul réseau social présent en Afrique. Cela veut dire beaucoup de choses, car en effet non seulement nous sommes visibles, c’est-à-dire que nous pouvons aller à la rencontre de nos membres lors d’évènements locaux, mais en plus nous sommes vraiment à l’écoute de ces derniers", a indiqué M.Diang.
Ainsi afin de mieux répondre aux attentes de ces membres, il a annoncé la mise en place prochaine de solutions de paiement en ligne spécifiques pour l’Afrique et l’ouverture d’une rubrique en ligne ½ formation continue » aux adresses IP africaines.
Réseau social professionnel en ligne, accessible en six langues, Viadeo s’adresse aux professionnels du monde entier. Basée à Paris (siège social), la société dispose également de bureaux et d’équipes locales aux Etats-Unis (San Francisco), en Angleterre (Londres), en Espagne (Madrid et Barcelone), en Italie (Milan), en Chine (Pékin), en Inde (New Delhi), au Mexique (Mexico City) et au Sénégal (Dakar).
Le Ministère de l'Enseignement Supérieure et de la Recherche Scientifique et le Secrétariat d'Etat à la Communauté Algérienne à l'étranger, en collaboration avec l'Association des Compétences Algériennes (ACA), invitent les Compétences Algériennes à l'Etranger à soumettre des propositions de cours pour la prochaine Université d'Hiver qui se tiendra à l'Université de Mohamed Khider, Biskra, Algérie, 24 du 29 Décembre 2011.
Le programme de cette Université d'Hiver sera composé de cours intensifs et de séances pratiques de formation destinés aux directeurs de laboratoires, aux directeurs de centres et instituts de recherche, aux directeurs de recherche et au personnel de direction. La formation portera sur les concepts et les techniques de management et de leadership, la gestion des ressources humaines, stratégies de planification/établissement et fonctionnement des unités de recherches, l'innovation, la création d'incubateurs et de Spin Off, la publication d'articles scientifiques dans des revues internationales avec comité de lecture, ainsi que d’autres thématiques d’actualité et de grand intérêt. A cet effet, les Compétences Algériennes établies à l'Etranger, et qui ont une expérience dans le domaine de la gestion des laboratoires et des unités de recherche et entreprises, sont appelées à contribuer activement à ce type d’événement en assurant un haut niveau de qualité et d'expertise professionnelle pour le transfert du savoir.
Quels instructeurs peuvent contribuer? Pour cette deuxième édition de l'Université d'Hiver, les instructeurs devront être des Professionnels de haut niveau, des chercheurs et des experts spécialisés (Subject Matter Experts : SMEs) reconnus par la communauté scientifique internationale pour leurs talents d'innovation et pour leur expertise de haut niveau. Comme ce fut le cas pour les sessions précédentes, les instructeurs sont invités à participer sur une base volontaire, pour manifester leur reconnaissance et pour participer au développement des Sciences et du Savoir Faire en Algérie.
Pour les candidates retenues, nous couverons leurs frais de déplacements à Biskra (billet d’avion international et local) et leurs séjours dans un hôtel de haut standard.
Qualités requises :
Compétences Algériennes et Experts spécialisés (SMEs) à l'étranger, et possédant de solides antécédents professionnels dans le domaine des cours qu'ils/elles proposent d'enseigner. Titulaire au minimum d’un poste de Professeur Associé, de Consultant, de Directeur de Recherche ou d’un poste de Responsabilité dans le domaine scientifique. Un minimum de 10 ans d'expérience et/ou une grande expertise dans l'un des domaines: recherche et innovation, formation, Editeur de journaux scientifiques ou Reviewer Le nombre de sessions/cours sera limité en fonction du nombre d'instructeurs disponibles dans chaque thème. Le comité Scientifique de l'Université d'Hiver sera responsable de la sélection des cours et des instructeurs. Les frais de voyage et d'hébergement des instructeurs seront pris en charge. Les propositions de cours peuvent être soumises à tout moment, mais au plus tard le 30 Octobre 2011 à l'adresse suivante : Winter_University_2011@aca-dz.org Les propositions de cours doivent inclure:
Un CV et une courte biographie Le Titre et les objectives du cours, Le contenu du cours La Durée et le type du cours (théorique, aspects pratiques, groupes de travail, &tudes de cas ) Les Besoins en équipements et en software
Pour plus de détails, veuillez consulter le document ci-joint ou bien visiter www.aca-dz.org
Winter University 2011, 2nd Edition
Mohamed Khider University, Biskra, Algeria
24-29 December 2011
ALGER - L’Université "Emir Abdelkader" des sciences islamiques de Constantine a numérisé récemment près de 3000 manuscrits de valeur dans le cadre d’une initiative collaborative avec les habitants de la ville, a annoncé lundi à Alger le directeur de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Hafid Aourag.
Lors du lancement officiel du système national de documentation en ligne, Aourag a précisé que la concrétisation de cette initiative avait été favorisée par la participation des habitants de la ville de Constantine qui "ont répondu favorablement à l’appel de l’Université et n’ont pas hésité à remettre à l’établissement différents manuscrits et livres de valeur en vue de leur numérisation". L’opération est toujours en cours, a-t-il ajouté.
Aourag a, dans ce contexte, appelé les recteurs des différents établissements universitaires du pays à reproduire l’initiative au niveau de leurs régions respectives et à créer un département de numérisation en vue de sauver ce patrimoine scientifique et littéraire inestimable. Une telle démarche, a-t-il dit, est à même d’enrichir les sites web de chaque université.
ALGER -Le système national de documentation en ligne SNDL a été lancé lundi à Alger, un portail qui se veut "un outil indispensable" à la recherche scientifique et à l’accès à l’information en temps réel par la communauté universitaire.
"Ce portail permettra à nos chercheurs et étudiants en post-graduation d’effectuer leurs travaux de recherche bibliographiques en ligne tout au long de la semaine" a expliqué le directeur de la recherche scientifique et du développement technologique Hafid Aourag lors du lancement officiel de ce système informatique et l’annonce de la création de la cité des sciences et des arts.
Le SNDL accessible à l’adresse www.sndl.cerist.dz, offre, ainsi, la possibilité de consulter "des dizaines de milliers d’articles, de livres et de revues spécialisés et de télécharger les documents jugés utiles aux travaux de recherche".
"Avec le portail SNDL l’université algérienne franchira un nouveau seuil et passera à une nouvelle ère, celle de la révolution des technologies de l’information en dématérialisant la documentation" a t-il indiqué incitant les chefs d’établissements universitaires à alimenter ce système par les différents produits de recherches réalisés à leurs niveaux notamment les thèses de magistère et de doctorat.
Dans le même sillage et dans la perspective de développer l’utilisation de la langue arabe et de faciliter la tâche aux chercheurs dans cette langue, "qui se trouvent souvent pénalisés par rapport à leurs homologues francophones ou anglophones", une unité spéciale a été mise en place ayant pour mission la traduction de toute la production nationale mise en ligne dans ce cadre, souligne le même responsable.
S’agissant de la cité des sciences et des arts dont l’annonce officielle de sa création a été faite par la même occasion, M. Aourag a souligné que ce projet qui se situera au parc Dounia (Alger ouest) constituera un moyen pour rendre ce domaine accessible aux simples citoyens notamment les enfants.
"Ce projet qui sera opérationnel fin 2014 va aider à consolider les bases indispensables à acquérir pour comprendre, expérimenter et interpréter" à travers la vulgarisation de la science.
Il a également ajouté que ce lieu de connaissances proposera des activités permanentes telles que les démonstrations scientifiques et d’autres temporaires parmi lesquelles des colloques, des rencontres et une grande variété d’ateliers qui seront animés par des "médiateurs scientifiques", des chercheurs qui ont bénéficié d’une formation spécifique dans le domaine.
ORAN - Une vingtaine de jeunes de plusieurs régions du pays exposent leurs oeuvres et projets scientifiques, dans le cadre d’un concours lancé mercredi à Oran pour la sélection de la meilleure invention de l’année 2011.
Des inventions notamment dans l’informatique, les énergies renouvelables et la robotique sont exposées, dans cette rencontre de deux jours initiée par l’association scientifique locale "El Khawarizmi", par les participants venus de plusieurs wilayas dont Chlef, Sidi Bel-Abbes et Souk Ahras. Un jury spécialisé a été constitué pour évaluer les travaux exposés et des prix d’encouragement seront décernés aux auteurs des meilleurs inventions.
Parmi les oeuvres proposées figure un prototype d’ustensiles pour ablutions au profit de personnes âgées et de malades, conçu par un jeune architecte,Ryadh âgé de 25 ans.
Selon lui, son invention permettra d’économiser l’eau et son recyclage grâce à un système basé sur des rayons ultraviolets.
Fawzi, un technicien en informatique de Souk-Ahras, présente avec ses camarades plusieurs expériences scientifiques fondées sur l’électronique, notamment l’invention d’un système de fermeture et d’ouverture de portes par programmation informatique, en plus d’appareils de traitement du son.
L’exposition étale également un vélo ordinaire transformé par les idées du jeune Mohamed âgé de 18 ans de Chlef en une moto rapide utilisant du carburant et qui suscite la curiosité des visiteurs.
Parmi les autres inventions exposées l’on cite également un prototype d’un chauffe-eau écologique fonctionnant grâce à un moteur à vapeur et à l’énergie éolienne, plusieurs appareils de robotique multifonctionnels et des systèmes informatiques de traitement de données, comme celui inventé par Sakina (31 ans), ingénieur d’Etat en informatique.
GENEVE - Le sommet mondial des télécommunications ainsi que le Salon "ITU-World 2011" qui se tiennent à Genève et auquel participe l’Algérie, avec notamment de jeunes étudiants propriétaires de start-up, prendront fin jeudi.
(Hadj Salah)
ALGER - La Dakhira arabe (banque de données) joue un rôle moteur en matière de formation et d’enseignement dans le monde arabe, a affirmé, dimanche à Alger, le président de l’Académie algérienne de langue arabe, Abderrahmane Hadj Salah.
Intervenant à l’ouverture des travaux de la conférence nationale constituante de la Dakhira arabe, M. Hadj Salah a précisé que "la Dakhira représentait un instrument efficace pour toute personne désirant obtenir davantage d’informations quel que soit son niveau d’instruction ou son âge".
La Dakhira arabe est "une banque de données accessible de partout et à tout un chacun à travers Internet", font également savoir les initiateurs du projet en Algérie. Selon Hadj Salah, la Dakhira per mettra au citoyen arabe, considéré comme véritable ressource pour tout développement, d’accéder rapidement à l’information grâce à Internet et aux millions de textes du patrimoine scientifique et technique sauvegardés dans cette banque de données.
La Dakhira arabe "n’est pas une bibliothèque électronique mais une banque de données scientifiques et culturelles interactive", précise l’intervenant.
Le projet de la Dakhira arabe, dont l’idée germe depuis 1983, est devenu aujourd’hui une réalité, a-t-il rappelé, soulignant que sa concrétisation nécessite davantage d’efforts de la part des 19 pays arabes qui y participent.
Un appel d’offres national et international sera lancé pour la mise en œuvre de ce projet, notamment dans son aspect technique qui regroupe la banque de données, le moteur de recherche et les programmes, a annoncé le président de la Commission nationale de la Dakhira arabe, Cherif Merribi.
Cette banque de données englobera les ouvrages édités depuis les premiers siècles ainsi que des livres de sciences et de langues étrangères traduits en langue arabe.
Proposé par l’Algérie, le projet de la banque arabe de données a été adopté en 2010 par la Ligue arabe. L’Organisation suprême de la Dakhira arabe, qui siège à Alger, a été créée à cet effet au moment où certains pays arabes ont entamé la mise en œuvre du projet, à l’instar de la Jordanie, du Liban, du Soudan et l’Algérie.
S’agissant de la conférence nationale constituante de la Dakhira arabe, les organisateurs ont indiqué qu’elle visait à organiser et à donner un aperçu exhaustif des travaux relatifs à la contribution de l’Algérie au projet.
Parmi les objectifs arrêtés pour cette conférence figure la présentation du projet et la commission nationale chargée de l’exécution et du suivi de la contribution de l’Algérie ainsi que la coordination avec les représentants des autres pays arabes.
ALGER - La commission nationale de la Dakhira arabe a été installée, dimanche à Alger, pour superviser la réalisation de la part de l’Algérie dans le projet de la Dakhira arabe. La Dakhira arabe est "une banque de données accessible de partout et à tout un chacun à travers Internet".
Le président de la commission nationale de la Dakhira arabe, Cherif Merribi, a qualifié d’"ambitieux" ce projet civilisationnel, scientifique et culturel, ajoutant qu’il "a été étudié au service de la langue arabe".
Composée de 12 membres, la commission nationale, dont la mission se limite à approuver les différents textes à mémoriser, après examen des propositions de chaque établissement, a affirmé Merribi, le représentant de l’Algérie à l’Assemblée générale de la Haute instance de la Dakhira arabe, relevant de la Ligue arabe.
La commission prend également en charge la traduction et le choix des travaux de recherche qui méritent d’être mémorisés et supervise les actions éducatives, en coopération avec le ministère de l’Education nationale (préparation des cours dans certaines matières), Dakhira "étant destinée en grande partie aux générations montantes", a-t-on souligné lors de cette conférence.
La commission se réunit au moins deux fois par an et soumet au terme de chaque réunion, un rapport à la haute instance de la Dakhira arabe.
Il s’agit de la cellule principale qui procède à la réalisation de la Dakhira, considérée comme une équipe spécialisée au sein de l’établissement scientifique qui participe à une ou plusieurs matières.
La commission algérienne de la Dakhira arabe compte des professeurs et des chercheurs relevant de l’institut supérieur de traduction, en qualité de membre principal et de la direction générale de la recherche scientifique relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ainsi que des différents établissements universitaires de l’enseignement supérieur (les trois conférences universitaires), du ministère de l’Education nationale et autres.
La commission assurera sa mission dans le cadre d’un programme défini financé par le budget du gouvernement, notant que le décret présidentiel N° 11-247 du 10 juillet 2011 avait adopté le statut de la Haute instance de la dakhira arabe, élaboré le 16 septembre 2010 au Caire.
L’apport de la Dakhira arabe dans la promotion de la langue arabe soulignée par des conférenciers
ALGER - Les participants à la conférence constituante de la Dakhira arabe (banque de données) ont été unanimes à souligner, dimanche à Alger, l’importance de ce projet qui contribuera grandement à la promotion de la Langue arabe.
"Cette journée constitue un véritable départ pour le projet de la Dakhira arabe qui est un véritable projet civilisationnel et décisif pour les pays arabes", a estimé la directrice générale de l’Institut supérieur arabe de la traduction, Inaam Bayoudh.
Grâce à ce projet, l’individu arabe pourra avoir accès à toutes les informations dont il a besoin notamment durant son cursus scolaire, a-t-elle ajouté, précisant que "la promotion de ce projet n’a pas été menée de manière à faire connaître ce projet au grand public".
De son coté, Mechri Benkhalifa, recteur de la Faculté des Lettres et des Langues à l’Université de Ouargla a précisé que "ce projet national civilisationnel "ne peut être mené sans la conjugaison des efforts de tous à travers la mobilisation de tous les moyens matériels et humains.
En proposant ce projet à la Ligue arabe, l’Algérie a franchi un pas positif vers la mondialisation, a-t-il ajouté.
De son coté, Touati Ben Touati, enseignant à l’Université de Laghouat a affirmé que ce projet profitera à la langue arabe à travers sa promotion en tant que langue de sciences par excellence.
L’intervenant a appelé tous les établissements de recherche ainsi que les universités algériennes à adhérer à cet important projet en vue de contribuer à son succès, notamment en ce qui concerne la part de l’Algérie.
LONDRES - Plus de 900 dirigeants et experts mondiaux représentant une soixantaine de pays, ont entamé mardi à Londres la conférence internationale sur la cybercriminalité pour examiner les moyens de renforcer la lutte contre ce phénomène.
L'Auteur : Joan Tilouine
Il signe ses attaques de son nom de hacker Ma3sTr0-Dz. Ce pirate algérien est devenu la bête noire des services de surveillance numérique français qui enquêtent sur lui suite à sa cyber-attaque de 200 sites web français cet été. Parmi les victimes, des entreprises de vente de vin, des municipalités comme Mérignac (sud-ouest) ou encore la Chambre de commerce et d’industrie de Paris. En tout, il a mené des milliers d’attaques revendiquées. Sa spécialité : s’introduire dans les sites et remplacer la page d’accueil par un message radical politico-religieux pro-algérien et anti-israélien souvent douteux voire parfois antisémite. Dans ses messages, Ma3sTr0-Dz s’en prend régulièrement à Nicolas Sarkozy mais aussi au philosophe influent Bernard Henri-Lévy. Auparavant, ce hacker déterminé avait attaqué une kyrielle de sites israéliens et américains mais aussi le site web de la banque centrale de Tunisie, des sites du gouvernement marocain, des universités françaises
Il revient, dans cette interview réalisée par mail, sur son parcours et ses motivations.
Slate Afrique : Comment vous présentez-vous ?
Ma3sTr0-Dz : Je suis un jeune algérien. J’ai moins de 25 ans et je suis étudiant dans une université de mon pays.
Comment vous expliquez votre démarche de hacker ?
Généralement, le piratage consiste à détourner les systèmes de sécurité. Certains hackers le font pour obtenir des informations confidentielles ou faire du renseignement. D’autres le font pour le fun, pour révéler les failles de sécurité ou encore pour déployer des systèmes de fraude et soutirer de l’argent. Moi je fais partie de ces hackers qui œuvrent pour alerter l’opinion et diffuser leurs points de vue sur l’actualité et l’évolution politique, sociale de leur pays. Voilà ce que je fais.
Mais pourquoi ne pas s’exprimer à travers les réseaux sociaux
Vos actions sont totalement illégales !
Le hacking a un impact direct et immédiat. Ce n’est pas un crime selon moi mais une réaction d’activiste. Je n’ai pas peur des poursuites et des enquêtes de police qui me visent. Je cible des États dont la politique étrangère menace mon pays et ma religion.
Quand avez-vous commencé à mener des actions de hacking ?
J’ai commencé le piratage en 2006. Je m’attaquais alors à des PC et via des courriels en utilisant des logiciels très simples. A cette époque, j’avais lu des articles sur des hackers qui avaient réussi à pénétrer des sites israéliens pendant la guerre du Liban de l’été 2006. Les hackers marocains de la «Team Evil» m’ont particulièrement inspiré avec leurs attaques de plus de 750 sites web israéliens. Leur message était clair : «Tant que vous tuerez des Palestiniens, nous tuerons vos serveurs». Avec des amis hackers, nous avons beaucoup discuté et échangé sur les techniques d’attaque et j’ai commencé à agir. Puis en 2007, j’ai du cesser mes activités de hackers pour me consacrer à mes études. Et fin 2008, j’ai repris cette activité alors qu’Israël lançait son opération «Plomb durci» contre le Hamas dans la bande de Gaza.
Quelle a été votre première attaque ?
Des ordinateurs américains et israéliens en 2006. Puis en 2008, j’ai lancé une offensive contre 15 sites web israéliens.
Êtes-vous fier de vos attaques ?
Je suis fier de chacune de mes attaques car elles sont une réponse à des hostilités à l’égard de mon pays et de ma religion. Et à chaque fois, j’innove et je teste de nouvelles techniques.
Agissez-vous seul ?
La plupart du temps, je suis seul à mener ces assauts. Plus rarement, je mène des attaques avec mon équipe de hackers, Sec4Ever.
Quelle est la nature de votre collaboration avec SaMo_Dz ?
(cet autre hacker algérien a notamment attaqué 9 sites de préfecture française en mai dernier, ndlr)
Des articles de presse ont évoqué ma relation avec SaMo_Dz. Mais c’est faux. Je le nie et je vous assure que je ne savais rien sur lui. Mais tant qu’il a les mêmes objectifs que moi, j’approuve ses attaques.
Pourquoi visez-vous principalement la France et le président Nicolas Sarkozy?
Historiquement, la France est le principal ennemi de mon pays, l’Algérie. Et la France ne s’est pas excusée pour les crimes terribles commis contre des civils désarmés durant la colonisation. D’autre part, les Algériens savent bien que le régime d’Alger est entre les mains de la France, sinon à son service. D’autre part, le président Nicolas Sarkozy soutient Israël dans son oppression des Palestiniens.
Vos motivations sont à la fois politique et religieuse mais votre rhétorique est extrémiste !
Je suis un jeune musulman, je n’ai jamais été un fanatique religieux. Je défends et j’encourage la coexistence pacifique entre les religions. Mais mes discours politiques ont des raisons.
Quelles sont vos prochaines cibles ?
Je veux définitivement arrêter le piratage car je suis trop occupé dans ma vie personnelle. Je veux désormais mener une carrière de programmeur informatique.
L'Auteur : Joan Tilouine
http://blog.slateafrique.com/africa-tech/2011/09/25/quand-des-pirates-algeriens-ciblent-la-france/
«Honte à vous la France, les musulmans sont aussi des êtres humains». Ce lundi 19 septembre, la page d’accueil du site officiel de la ville de Rennes affichait un message rédigé en anglais et signé par «TeaMpOisoN». «Une manifestation digitale contre l’interdiction pour les «islamiques» de prier en public et l’interdiction du port de la burqa». Une attaque annoncée le jour-même sur Twitter par TriCk, pseudonyme d’un pirate de la «TeaMpOisoN». Et mise à exécution.
Cette «Equipe poison» s’était fait remarquée en août dernier en plein milieu des émeutes de Londres en piratant le blog officiel de RIM. La société qui produit le smartphone Blackberry et ses applications dont Blackberry Messenger (BBM) accusé par les forces de l’ordre d’avoir aidé les émeutiers à s’organiser et à échapper à la police - avait annoncé qu’elle «assisterait la police de Londres par tous les moyens possibles». Le ou les hackers de la «TeaMpOisoN» avait alors remplacé la page d’accueil par le message d’avertissement suivant : «Si vous aidez la police en lui fournissant les logs de chat, les localisations GPS, des informations clients et l’accès au BlackBerry Messenger des gens, vous le regretterez».
Cyberattaques idéologiques
Pendant que le site de la ville de Rennes était prise d’assaut, les sites officiels des villes de Bordeaux et Tours étaient également victimes d’attaque d’un pirate qui officie sous le pseudonyme de Stohanko. C’est le site spécialisé Zataz.com qui a révélé ces faits et apporte un éclairage contextuel sur ces cyberattaques menées par un pirate. «Une centaine de sites, et autant de bases de données, lui seraient passés par les mains en quelques minutes», indique Zataz qui a constaté que le pirate a diffusé ses méthodes de piratage sur Zone H, une plateforme de veille qui recense et alerte sur les sites hackés. Des bases de données qui contenaient des informations sensibles ? Selon Ouest France, la ville de Rennes envisage de porter plainte. Et le quotidien régional avance une éventuelle explication : «Cette attaque politique pourrait avoir un lien avec le débat organisé le samedi 1er octobre à Rennes et qui a pour thème : « France/Banlieues : le choc programmé. Comment la division est organisée ? Pourquoi la réconciliation est urgente ? » Les invités de ce débat : Alain Soral et Hassan Iquioussen». Tous deux sont iconoclastes et controversés pour leurs positions extrêmes. Le premier est très proche du parti d’extrême droite Front National et le second est un imam qui s’est illustré par des prêches radicaux. Le lieu de cette conférence est tenu secret jusqu’au dernier moment.
En parallèle, un pirate algérien a ciblé 200 sites web d’entreprises de vente de vin mais aussi le site de la mairie de Mérignac, ville proche de Bordeaux. Le pirate a volontairement laissé des traces et a diffusé un message là encore très politique. «Je veux rappeler la France Que la Réelle Révolution Algérienne était le 1er novembre 1954 Où vous avez encourus Des Pertes Importante Dans Notre Terre Sainte {Algérie}», écrit dans un français approximatif le pirate qui signe Ma3sTr0-Dz. Et il met en garde la France : «c’est pas la peine d’essayer de déstabiliser mon pays» tout en s’en prenant au philosophe français BHL, «Henry Bernard Lévy», qu’il qualifie par son appartenance religieuse.
Ce pseudonyme de Ma3sTr0-Dz n’a pas échappé au radar du site spécialisé Zataz qui informe que ce «jeune hacktiviste» a déjà attaqué «plusieurs ministères et préfectures française». Il serait proche d’un autre pirate, SaMo_Dz qui se dit «Algeri’1 jusqu’à la mort» et qui a pénétré et hacké cet été neuf sites de préfectures françaises telles que le Lot, le Nord Pas-de-Calais, Poitou-Charentes, La Manche
En tout, 26 préfectures françaises ont été victimes de cyberattaques au cours des ces huit années. La plupart de ces sites sont conçus à l’ancienne sans véritables mesures de sécurité et comportent de nombreuses failles. Les limiers de la gendarmerie nationale française spécialisés dans les nouvelles technologies sont en charge de l’enquête. Ma3sTr0-Dz et SaMo_Dz sont-ils algériens ? Lancent-ils leurs attaques depuis le territoire algérien ? Combien de pirates se cachent derrière ces pseudonymes ? Agissent-ils pour leur compte ? Autant de mystères qui planent autour de ces pirates qui signent Dz comme Algérie.
Cet appel à projets, dans la continuité de celui lancé par la Direction générale de la Recherche Scientifique et du Développement Technologique DGRS-DT en 2010 ayant permis de financer plus de 2600 projets de recherche, a pour objectif de sélectionner les projets porteurs dans le secteur socioéconomique, de permettre aux chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants et cadre nationaux de participer par leur créativité à l’effort national de transférer, pour en faire profiter, les connaissances scientifiques cumulées dans les établissements de recherche vers l’entreprise et la société.
- Les propositions, inscrites dans la stratégie nationale de recherche, devront répondre à plusieurs critères qui seront appréciés par un jury compétant (voir critères et modalités de sélection).
- La date limite pour la soumission est fixée au 15 novembre 2011 pour une publication de la liste des projets retenus à la fin de l’année 2011.
- La sélection des projets jugés porteurs et qui bénéficierons de financement est organisée dans la transparence et les règles de la déontologie :
- La grille tient compte de l’originalité et de la faisabilité du projet, mais surtout de son impact sur le secteur socioéconomique national. Vous êtes invités à examiner attentivement la grille avant de renseigner votre soumission.
- A l’issue se la période de soumission, les projets seront classés en fonction des notes attribuées par les experts et validées par la commission
- Une troisième expertise est requise en cas d’écart conséquent sur la notation.
- Le Comité Inter Sectoriel (CIS) décidera du nombre de projets retenus les projets les mieux notés seront donc financés.
- Chaque projet soumis par vos soins sera dirigé sous anonymat réciproque vers deux experts assermentés.
- Chacun de ces experts établira un rapport d’expertise conforme à la grille établie par la commission de suivi des projets de recherche (voir ci-après).
http://www.andru.gov.dz/Innovation.htm
Soumettre votre projet : http://www.andru.gov.dz/soumission.htm
La brochure - Français : http://www.andru.gov.dz/Brochure_Francais.pdf
Canevas de soumission : http://www.andru.gov.dz/soumission.htm
Critères d'évaluation : http://www.andru.gov.dz/criteres.pdf
Soixante-treize (73) personnes sont mortes et 880 autres ont été blessées dans 506 accidents de la route survenus entre le 19 et 25 octobre sur l'ensemble du territoire national, indique un bilan de la Gendarmerie nationale rendu public jeudi. Les unités de la Gendarmerie nationale ont enregistré le même nombre de décès, par rapport à la semaine précédente, et une légère hausse du nombre d'accidents (+3) et une hausse considérable du nombre de blessés (+65), précise la même source.
Selon le bilan, les wilayas d'Oran et de Sétif viennent en tête concernant le nombre d'accidents avec 23 accidents suivies de Médéa (22) accidents et Relizane avec 21 accidents, les wilayas d'Ain Defla, Mascara et Batna avec 20 et d'Alger (18 accidents). Ces accidents sont principalement dus à la perte de contrôle du véhicule (110), l'excès de vitesse (104), les dépassements dangereux (79), l'insouciance des piétons (56), le non respect de la distance de sécurité (36), et la circulation sur la voie gauche (20), ajoute la Gendarmerie nationale.
Les accidents de la route ont connu une hausse vertigineuse au mois de septembre dernier. Les statistiques, rendues publiques hier par la cellule de communication de la Gendarmerie nationale, donnent froid dans le dos : 430 morts et 4 700 blessés enregistrés dans 2 541 accidents de la route, soit une augmentation de 324% par rapport à la même période de l’année 2010. Il faut dire que les automobilistes développent davantage un comportement très violent au volant (606 cas) et perdent de plus en plus le contrôle de leur véhicule (586 cas). Les dépassements dangereux (272 cas), le refus de priorité (76 cas), le non-respect de la distance de sécurité (130 cas) et la nonchalance des piétons (218 cas) sont les facteurs majeurs qui viennent juste derrière la responsabilité des chauffards qui roulent à une vitesse assez élevée pour causer des sinistres mortels.
Au total, note-t-on, ce sont 2 054 accidents qui sont dus au comportement des chauffeurs au volant. Au chapitre des wilayas touchées par ces accidents, on retrouve dans le sinistre Top-5 Sétif avec 130 accidents, suivie d’Alger et Oran (106 cas), Mascara (103 cas) et Aïn Defla (90 cas). Le rapport de la GN montre tout de même que d’autres facteurs viennent se greffer aux principales causes de ces accidents, et ce, malgré le renouvellement du parc automobile. Même les wilayas qui, autrefois, n’enregistraient pratiquement aucun accident dans le mois, ne sont plus épargnées puisque les 48 départements du pays sont touchés par ces sinistres.
Par : Farid Belgacem . Liberté
Lu sur http://www.slate.fr/lien/45585/algorithme-informatique-logiciel-code-copiale
Le code du Copiale est un mystérieux cryptogramme, contenant près de 75.000 caractères, qui avait été retrouvé dans une université de Berlin-Est à la fin de la Guerre froide et que l'on attribue à une société secrète allemande du XVIIIe siècle. Des scientifiques de l'université de Californie du sud et de l'université suédoise d'Uppsala ont réussi à en décrypter une partie
grâce à un algorithme informatique de détection et de traduction de langages, raconte le Los Angeles Times.
Les chercheurs ont tout d'abord isolé les caractères grecs et latins des symboles abstraits pour tenter de comprendre une partie du message mais ont réalisé que ces premiers étaient insignifiants. Le travail était rendu plus complexe par l'absence d'espace entre les caractères, comme le montre la présentation de leur recherche [PDF].
Sachant que le texte provenait d'Allemagne, ils sont partis de l'hypothèse selon laquelle les symboles abstraits pourraient être des approximations de caractères germaniques. «Je suis heureux de savoir que les logiciels de linguistique peuvent nous aider à décoder des des cryptogrammes historiques», a confié Kevin Knight à Annenberg TV News, chaîne télévisée de l'Université de Californie du Sud. «Maintenant, j'espère que les techniques de décodage peuvent aider à concevoir de meilleurs logiciels de traduction.»
Les premiers mots déchiffrés étaient «Cérémonies d'initiation» suivi de «Section secrète». Les chercheurs ont réussi à déchiffrer 16 pages du document, qui en compte 105, et ont découvert qu'il décrivait les rites d'une société secrète intéressée par l'ophtalmologie, comme celui de s'épiler les sourcils. Ou encore le mode de reconnaissance entre membres: si un membre veut savoir comment va Hans, par exemple, l'autre personne doit d'abord lui répondre en mentionnant un prénom qui commence par la seconde lettre du prénom déjà cité, Anton par exemple.
Selon le Guardian, l'équipe de Kevin Knight a avoué avoir d'autres projets de cryptographie en tête avec la technologie qu'elle a mise au point; la scuplture Kryptos qui se trouve dans l'enceinte du quartier général de la CIA, le cryptogramme du tueur de Zodiaque dans les années 1960 en Californie ou encore le manuscrit de Voynich du début du 15e siècle. Toutefois, Elonka Dunin, qui anime un site sur la cryptographie, se veut dubitative. «Généralement, cette technique de décryptage a déjà été utilisée pour ces cryptogrammes», estime-t-elle sur le site MSNBC.